Pourquoi il est presque impossible d’accélérer une voiture à 500 km/h : la réponse va vous surprendre

Photo : à partir de sources ouvertes

Même les hypercars les plus puissantes sont pratiquement incapables de franchir cette limite, et les essais à une telle vitesse ne sont possibles que dans des endroits spéciaux

Atteindre une vitesse de 500 km/h est un rêve que seules quelques voitures dans le monde ont pu réaliser. Mais derrière ce chiffre, ce n’est pas le romantisme de la vitesse qui se cache, mais une série de défis techniques presque insurmontables, écrit Supercar Blondie.

L’aérodynamisme joue contre vous

Passé le cap des 322 km/h, chaque kilomètre de vitesse devient un cauchemar technique. La résistance de l’air augmente proportionnellement au carré de la vitesse, de sorte que pour la surmonter, il faut une puissance énorme de 1 500 chevaux lorsque la voiture approche les 500 km/h.

À de telles vitesses, le flux d’air ne « contourne » plus la carrosserie, il la frappe comme un mur. Et tout déséquilibre de forme ou rafale de vent latéral peut créer une force de levage capable d’arracher littéralement la voiture du sol.

Il faut donc ajouter des séparateurs, des diffuseurs et des ailes pour assurer la stabilité. Mais l’augmentation de la force d’appui accroît simultanément la traînée aérodynamique – un cercle vicieux qu’il est pratiquement impossible de briser.

Des pneus au bord de la destruction

À 500 km/h, les pneus tournent à près de 2 500 tours par minute. La force centrifuge tente de les déchirer de l’intérieur, c’est pourquoi les hypercars utilisent des pneus renforcés de fibre de carbone et de Kevlar. Avant la course au record, chaque pneu est passé aux rayons X pour détecter les défauts.

Pistons, vilebrequin, transmission, roulements, tout fonctionne sous des charges comparables aux conditions qui règnent à l’intérieur d’un moteur à réaction. Tout élément un tant soit peu plus faible que les autres peut provoquer une défaillance instantanée.

Où peut-on aller aussi vite ?

Il existe très peu d’endroits dans le monde où l’on peut tester en toute sécurité des vitesses supérieures à 400-500 km/h. Même les pistes parfaitement lisses et droites ne garantissent pas la sécurité. Et même les pistes parfaitement lisses et droites ne garantissent pas la sécurité – à ces vitesses, le conducteur opère au niveau de la survie.

Pour comprendre l’échelle :

  • à 500 kilomètres par heure, la voiture parcourt un terrain de football en moins d’une seconde ;
  • la distance de freinage peut dépasser 1,6 kilomètre.

Accélérer de 400 à 500 km/h, ce n’est pas seulement 100 km/h de plus. C’est une bataille avec la physique, le risque de défaillance structurelle et le sentiment d’essayer de franchir un mur invisible.

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